Partie 2

En quête d'excellence scientifique
et technologique

Les équipes de recherche de Météo-France assurent le développement de modèles de prévision numérique du temps et du climat dans un cadre coopératif européen. Cette activité occupe une place centrale au sein de l'établissement car elle contribue fortement à l’amélioration continue de ses outils opérationnels et à la qualité des services qu’il est en mesure de rendre.

En particulier, la capacité de Météo-France à anticiper toujours mieux les phénomènes météorologiques et leurs impacts repose très largement sur l’enrichissement des systèmes de prévision numérique du temps et la prise en compte de nouvelles données d'observation. Disposer de modèles de climat performants est également essentiel pour permettre à l'établissement d’apporter une contribution scientifique de premier plan à la recherche mondiale et de contribuer fortement à la mise à disposition de services climatiques de référence.

Ces activités sont conditionnées par le développement et le renouvellement des moyens de recueil et de traitement de données de l'établissement. Elles mettent également en oeuvre des outils de calcul numérique de pointe. Pour cela, Météo-France exploite :

  • des moyens d’expérimentation (drones, avions…) indispensables pour améliorer la compréhension des processus physiques à l’œuvre dans l’atmosphère et valider le comportement des modèles de prévision numérique ;
  • des réseaux d’observations, propres à Météo-France (stations automatiques, radars…) ou mutualisés à l’échelle internationale comme les satellites ;
  • le crowdsourcing, qui permet de recueillir des informations précieuses pour la validation et l’exploitation des sorties de modèles et les produits « temps réel » et le suivi des phénomènes météorologiques remarquables et de leurs impacts, notamment en cas de vigilance ;
  • des infrastructures de calcul et de stockage dont la puissance et la capacité sont la condition sine qua non de la mise en place opérationnelle des innovations issues de la recherche.

Dans tous ces domaines, de nombreuses avancées ont marqué l’année 2017. Elles ont concerné des territoires divers (la Méditerranée, l'outre-mer, l'Europe, l'océan Atlantique tropical...), différents milieux (atmosphère, mer, montagne, ville…), avec, à la clef, des progrès sur la compréhension, la modélisation et la prévision des phénomènes météorologiques et climatiques et leurs impacts (vagues et surcôtes, tempêtes, précipitations extrêmes, mousson africaine, cyclones, îlot de chaleur urbain, qualité de l'air et concentrations atmosphériques en pollens...).

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