Le système d’observation renouvelé et étendu
Le maintien en condition opérationnelle d’un réseau d’observation s’accompagne de programmes pluriannuels de jouvence des systèmes afin d’anticiper les obsolescences programmées et réduire les coûts de possession en rationalisant les systèmes. Le renouvellement du réseau de surface s’est poursuivi en 2017 avec le déploiement de 140 stations automatiques de mesure au sol Mercury et le remplacement progressif des anémomètres mécaniques par des capteurs vents ultrasoniques. Cette action se poursuivra en 2018 et sera complétée par le début de l’automatisation du Réseau climatologique d’État (RCE). L’automatisation du RCE consiste à remplacer le relevé manuel quotidien réalisé par des opérateurs bénévoles par des stations automatiques deux paramètres : température et précipitations.
Le réseau radar, en expansion depuis trente ans, a atteint son dimensionnement cible avec 40 appareils déployés en métropole et dans les territoires ultramarins. Deux nouveaux sites radars ont été créés en 2017, l'un à Saint-Rémy (bande X) et l'autre à Ajaccio (bande C), pour compléter ce réseau. Le programme de jouvence du réseau radar est engagé au rythme du remplacement d’un à deux radars par an. En 2017, le radar de Nancy a été remplacé par un radar bande C double polarisation de la société Selex.
La récente automatisation du réseau d’altitude n’a pas encore atteint son dimensionnement cible. Deux nouveaux systèmes de radiosondage automatique seront déployés en 2018 sur l’île de La Réunion au premier semestre et à Tahiti au second semestre. Le réseau de lidar aérosol a quant à lui été déployé en 2016. Le programme de jouvence du réseau d’altitude devrait donc démarrer à l’horizon 2020, afin de remplacer les premiers robots-sondes à l’hélium par des robots-sondes à hydrogène pour réduire les coûts de possession.