Météo-France partie prenante des travaux du Giec
Les chercheurs de Météo-France, notamment au sein du CNRM (unité de recherche Météo-France/CNRS), publient chaque année un grand nombre d’études liées au changement climatique. Beaucoup d’entre elles sont évaluées par le Giec et certaines sont citées dans les différents rapports d’évaluation.
En 2019, Samuel Morin, responsable du Centre d’études de la neige du CNRM (Centre national de recherche météorologique - Météo-France/CNRS) a participé en qualité d’auteur au chapitre 2, dédié à la haute montagne, du rapport spécial du Giec sur les océans et la cryosphère. Il a également pris part à la rédaction du résumé pour décideurs de ce rapport spécial. Quels en sont les enseignements principaux ? Tout d’abord, l’importance de la donnée d’observation pour mieux caractériser les évolutions climatiques est mis en évidence. Ce rapport pointe en effet un manque de données et de connaissances notamment sur les océans.
Il invite à maintenir les efforts de recherche et les capacités d’observation notamment sur l’océan, la cryosphère et les zones polaires, pour mieux caractériser les évolutions. Il souligne également l’enjeu de collaborations et d’une vision partagée avec les territoires pour mieux identifier les vulnérabilités. En effet, pour fournir des informations pertinentes aux décideurs, un lien étroit doit être maintenu entre les scientifiques comme Météo-France, les collectivités et les partenaires locaux afin d’être en capacité de bien évaluer les vulnérabilités des territoires et leurs impacts.
En cela, le rapport plaide pour une meilleure prise en compte de l’échelle de temps en matière de prévention et d’alerte. La question posée est celle de l’alerte précoce ou comment mieux anticiper un péril dans un contexte de climat en évolution, pour une meilleure prévention. Il s’agit donc de mieux relier la prévision et la climatologie pour des services intégrés.