Le bilan climatique 2019

2019 : au 3e rang des anneés les plus chaudes en france depuis le début du XXe siècle

2019 s’est caractérisée par un soleil généreux et la prédominance de la douceur tout au long de l’année avec deux vagues de chaleur d’une intensité exceptionnelle durant l’été. La pluviométrie a été très contrastée. Déficitaire jusqu’à fin septembre, elle a atteint le dernier trimestre un excédent proche de 60 % avec des pluies très abondantes sur le sud du pays. De septembre à décembre, les régions méridionales ont été frappées par de violents épisodes méditerranéens accompagnés de pluies intenses qui ont généré des crues et des inondations localement dévastatrices, notamment dans l’Hérault, le Var, les Alpes-Maritimes et la Corse.

Les températures sont restées en moyenne plus élevées que la normale excepté en janvier et en mai. Deux épisodes de canicule ont concerné la France du 25 au 30 juin, puis du 21 au 26 juillet. De nombreux records absolus ont été battus sur l’ensemble du pays. De plus, le nouveau record absolu de chaleur pour la France a été mesuré avec 46 °C le 28 juin à Vérargues (Hérault) dans le Sud-Est. Ainsi, l’été 2019 s’est classé au 3e rang des plus chauds derrière 2003 et 2018.

La température moyenne annuelle de 13,7 °C a dépassé la normale* de 1,1 °C, plaçant l’année 2019 au 3e rang des années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, derrière 2018 (+1,4 °C) et  2014 (+1,2 °C).

La pluviométrie a été proche de la normale en moyenne sur la France et sur l’année, mais très contrastée. Suite à un dernier trimestre 2019 très pluvieux, la façade ouest de l’Hexagone, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse ont été bien arrosées avec un excédent de 10 à 40 %, voire localement plus sur la Côte d’Azur. Le cumul annuel de précipitations a été plus conforme à la normale sur le reste du pays, hormis de la Lorraine au nord de l’Auvergne ainsi qu’en Languedoc-Roussillon où le déficit a souvent atteint 10 à 30 %, voire davantage localement sur le Gard et l’Hérault.

De janvier à septembre, les précipitations sont restées déficitaires. Ce déficit pluviométrique associé à des températures estivales très élevées a provoqué un assèchement remarquable des sols superficiels, du Grand-Est au Massif central ainsi que sur le pourtour méditerranéen en fin d’été et début d’automne. Les passages perturbés qui se sont succédé d’octobre à décembre avec des précipitations très abondantes ont contribué au retour à la normale de la pluviométrie annuelle.

L’ensoleillement annuel, généralement proche de la normale** sur le sud de la France, a été excédentaire de plus de 10 % sur une grande partie de la moitié nord ainsi que sur le Massif central. L’excédent a atteint 20 % sur le Centre-Val de Loire ainsi que plus localement sur les Ardennes et l’Alsace avec 2 177 heures de soleil à Colmar (Haut-Rhin), valeur supérieure à celle enregistrée à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) avec 2 051 heures.

*Moyenne de référence 1981-2010.

**Moyenne de référence 1991-2010.

illustration personnes devant une fontaine

Événements remarquables en 2019

  • Deux canicules exceptionnelles en juin et juillet 2019 ;
  • Épisode pluvio-orageux intense et tornade le 15 juillet 2019 en Haute-Corse ;
  • Sécheresse des sols exceptionnelle et persistante jusqu’en septembre ;
  • Plusieurs épisodes méditerranéens intenses en automne 2019 ;
  • Épisode neigeux en plaine précoce sur le Centre-Est les 14 et 15 novembre 2019 ;
  • Novembre et décembre 2019 agités : perturbations, tempêtes et coups de vent.
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